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Jean-Claude PLAËTEVOET
13 décembre 2009

Le vent de sable passe ....mais n'efface pas toutes les traces .

Il y a  longtemps un petit garçon  a eu la chance d'aller  comme peu d'autres à une école spéciale! Il pouvait apprendre des choses différentes  sans   instituteur  et sans salle de classe mais simplement en regardant les choses autour de lui .Sa classe c'était le sable du désert du sud saharien où les hommes bleus vivaient encore avec leurs règles et leur liberté . La richesse de ces lieux n'était pas  dans le luxe  mais seulement dans la rudesse et la vérité des choses.Ce sable rouge qui  servait à faire les maisons était partout et l'eau semblait inexistante  et pourtant la  vie y avait fait sa place. Un des plus téméraires des pères blancs  y avait  son bordj , il s'appelait  le père de Foucault et des années après sa mort , le petit garçon en question y jouait  avec toute l'insouciance de la jeunesse pourtant ce lieu est resté gravé dans sa mémoire , je devrait  dire dans ma mémoire . En effet malgré le peu d'intérêt apparent que j'ai pu porté ,à ce moment là , à un petit trou  de balle sur un écriteau  à côté d'une porte ,aujourd'hui  je le vois  toujours  avec les yeux de cet enfant qui se demande encore ce qui avait poussé un homme à se perdre dans  cet endroit  et pourquoi d'autres  lui  avaient  ôté la vie dans un lieu  où toute  vie mérite d'être protégée .
Tamanrasset : Charles de Foucault y a été tué en 1916  et j'y jouais en 1962, depuis le Paris - Dakar y a laissé ses traces et les rares images que j'ai aperçues m'ont fait prendre conscience que j'ai un trésor  qui s'appelle les souvenirs d'un autre temps.

 

Anonyme  a dit...

Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la grâce. C’est là que l’on se vide, que l’on chasse devant soi tout ce qui n’est pas Dieu et que l’on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu.

C’est un temps de grâce.

C’est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer. Il lui faut ce silence, cet oubli de tout le créé au milieu desquels Dieu établit en elle l’esprit intérieur, la vie intime avec Dieu
Charles de Foucault

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